J’ai participé à l’étude sur « Diffusion et valorisation de l’art actuel en région – agglomérations du Havre, de Lyon, de Montpellier, Nantes et Rouen » par Muriel de Vrièse, Bénédicte Martin, Corinne Melin, Nathalie Moureau, Dominique Sagot-Duvauroux.
Cette étude a été commandée par le DEPS du MCC. J’ai pour ma part étudié les réseaux de la ville de Lyon et des communes proches, j’ai rencontré plus d’une soixantaine d’acteurs de l’art tout genre confondu. L’étude complète durât environ 16 mois.
Matrice des coopérations à Lyon
Le réseau lyonnais est très dense, plus compact que dans les autres villes. Il s’organise autour de trois institutions labellisées : le musée d’Art contemporain, l’École nationale des beaux-arts et l’Institut d’art contemporain. La région, la Drac et la ville de Lyon concourent également à ce déploiement en soutenant chacune une vingtaine de structures et en les incitant à collaborer à l’occasion d’événements comme la Biennale et le Festival d’art contemporain, nombreux dans l’agglomération. Trait saillant, certaines galeries commerciales sont intégrées dans le réseau institutionnel et y occupent même une place centrale (Olivier Houg, le Réverbère). Lyon est la seule ville où des galeries commerciales économiquement viables existent sur les différents segments de marché (art contemporain, classique et moderne). Comme dans les autres agglomérations, on retrouve également des galeries commerciales très isolées. Si le musée d’Art contemporain est celui par lequel transite le plus grand nombre de liens, le musée des Beaux-Arts est la structure la mieux à même d’assurer le lien entre les différents réseaux (classique, moderne et contemporain).
ont été analysés les relations entre
Collectif d’artistes
Collectivités publiques
Associations
Galeries commerciales
Galeries associatives
Institutions, écoles
NB : la taille des points dépend du nombre de liens (degrés). Les liens entre chaque point traduisent l’existence d’une forme de collaboration, quelles que soient sa nature et son intensité.
accéder à la synthèse de l’étude: Deps-2011-1-site-corinne-melin